« Ce tourbillonnement des chaises exprime l’évanescence, la vacuité du monde qui est là, qui n’est pas là, qui ne sera plus là ».
« Je me préoccupe seulement de personnifier, d’incarner un sens comique et tragique de la réalité. Je désire souligner par la farce le sens tragique du texte, le comique étant une intuition de l’absurde, une autre face du tragique ».
« Une de mes raisons d’écrire, c’est le besoin de trouver au-delà du quotidien, le mirage de l’enfance, la splendeur du premier jour ».
« Comme Job sur son fumier, Brutus sous sa tente, Tête d’Or sur son rocher, le vieux couple délirant des Chaises est en passe de devenir le symbole théâtral de l’impuissance des hommes à comprendre leur histoire ».
« Le thème de la pièce n’est pas le message, ni les échecs dans la vie, ni le désastre moral des vieux, mais bien les chaises, c’est-à-dire l’absence de personnes, l’absence de l’Empereur, l’absence de Dieu, l’absence de matière, l’irréalité du monde, le vide métaphysique. Le thème de la pièce c’est l’évanescence, le rien, un rien qui se fait entendre, se concrétise, comble de l’invraisemblance ».